Publié le 10/08/2022 à 07h32
Sur les bancs du lycée Condorcet de Lens, au début des années 80, on pouvait apercevoir le futur du Racing Club de Lens : Eric Sikora, Laurent Hochard… et Jean-Guy Wallemme. Né à Maubeuge, ce dernier n’a pas tardé à rejoindre le centre de formation lensois dès 1982. Et après la couveuse, le grand saut vers la D1. Le défenseur central entre en jeu pour la première fois avec l’équipe fanion le 12 novembre 1986 face au Paris SG. Les prémices d’une longue et florissante carrière en sang et or.
Au fil de ses 12 premières saisons passées dans l’Artois, Jean-Guy s’est taillé une réputation de joueur dur au mal et combattif. Mais c’était sans compter sur la finesse de son jeu au pied. Il savait porter le ballon avec assurance et relancer proprement. Enchaînant les campagnes dans le onze de départ, il devient rapidement un homme central au point de porter le brassard de capitaine dans ces dernières années. Relai de Daniel Leclercq sur le terrain, il guide les siens vers le titre de Champion de France en 1998, récompense ultime de son dévouement pour son club de cœur.
L’homme, sincère et sans complexe, valeur sûre du groupe, est aussi apprécié dans les tribunes où les supporters lui vouent une réelle admiration. Parti un temps relever un nouveau challenge en Angleterre puis à Sochaux, il revient à ses racines, dans l’Artois, pour une dernière danse lors de la saison 2001-2002, ponctuée d’une deuxième place.
Sa carrière de joueur se termine après 466 rencontres disputées au Racing, faisant de lui le 3e homme le plus capé de l’histoire du club après Bernard Placzek et l’indéboulonnable Eric Sikora.
Mais son aventure lensoise ne pouvait s’arrêter là. En 2008, il troque le maillot pour le costume et s’installe en tant qu’entraîneur principal. Les Sang et Or retrouvent l’élite dès sa première saison en poste. Si sa carrière prend fin en janvier 2011, Jean-Guy Wallemme a assisté aux grands débuts en professionnel d’un certain Raphaël Varane en défense centrale. Tout un symbole.