Objectif : Ligue Europa ! 3e du groupe B en Ligue des Champions avant la dernière journée de la phase de poules, le Racing a encore une partie de son destin européen entre ses mains. Si les Sang et Or ne peuvent plus doubler le PSV (2e), l’enjeu de la réception de Séville ce mardi est clair : un point suffira aux hommes de Franck Haise pour être reversés en barrages de C3. Invaincus à Bollaert-Delelis sur la scène continentale cette saison (victoire 2-1 contre Arsenal et nul 1-1 face au PSV), les Artésiens veulent donc se donner les moyens d’entrevoir un printemps européen.

Retrouver l’Europe début 2024, telle est donc l’ambition du groupe sang et or. Mais s’il avait accroché le club andalou à l’aller (1-1), il sait que la tâche sera difficile. En effet, les Sévillans connaissent parfaitement la recette puisqu’ils ont terminé 3es de leur groupe de LDC à trois reprises sur les huit dernières campagnes (2015-16, 2021-22 et 2022-23). Ils ont d’ailleurs remporté la C3 à deux reprises dans cette situation (2016 et 2023). Malgré tout, depuis la J1, les Espagnols n’ont connu la victoire que trois fois en 17 rencontres toutes compétitions confondues et restent sur une défaite à Majorque (1-0).

Toujours en quête de son premier succès en LDC (2 nuls et 3 défaites), la formation espagnole aura à cœur de se racheter. Face à ce nouveau défi, les Lensois devront faire preuve d’unité et pourront compter sur l’appui de Bollaert, complet pour la 36e fois d’affilée, et qui a déjà accompagné ses joueurs face à Arsenal et Eindhoven. Un dernier coup de collier est espéré pour prolonger l’épopée européenne !

32  Le FC Séville est l'équipe dont la moyenne d'âge de son onze de départ est la plus élevée en Ligue des Champions cette saison (30 ans et 197 jours). Son onze contre le PSV lors du dernier match était le plus âgé pour une équipe lors d'un match dans l'histoire de la compétition (32 ans et 19 jours).

Depuis le match aller, Séville a connu quelques changements, à commencer par l’identité de son entraîneur. Ainsi, Diego Alonso a pris les rênes de l’équipe à la mi-octobre. Malgré tout, les Andalous conservent globalement les mêmes principes de jeu et évoluent en 4-3-3.

Le coach uruguayen confie son but à Marko Dmitrovic. Pour occuper le couloir droit de la défense, l’entraîneur sévillan devra composer sans son habituel captaine Jesus Navas et pourrait opter pour Juanlu Sanchez, épaulé par Nemenja Gudelj.

En l’absence de l’ex-Artésien Loïc Badé et du Brésilien Marcão, l’expérimenté Sergio Ramos (37 ans) devrait être aligné en charnière centrale. De son côté, l’Espagnol Adria Pedrosa pourrait figurer dans le couloir gauche de la défense.

Dans l’entrejeu, l’habituelle sentinelle Fernando sera suspendue. Le tacticien du Séville FC devrait titulariser le Français Boubakary Soumaré pour accompagner les milieux Djibril Sow et Ivan Rakitic.

Sur le front de l’attaque, Diego Alonso devra composer sans Lucas Ocampos, exclu lors de la J5 et donc suspendu face au Racing. Blessés, Erik Lamela, Suso et Dodi Lukébakio manqueront également à l’appel. En revanche, Rafa Mir sera bien présent. Il constitue donc une option pour soutenir Oliver Torres et Youssef En-Nesyri.

Il est l’un des cadres du onze andalou. Ivan Rakitic, 35 ans, a disputé pas moins de 150 rencontres dans les compétitions UEFA au cours de sa carrière. Leader technique, l’international croate (106 sélections) a délivré 43 passes clés depuis le début de saison, soit le troisième meilleur total pour un joueur de Liga espagnole, ainsi que 105 passes progressives.

Véritable métronome (669 transmissions réalisées, plus haut total de son équipe), l’ancien barcelonais apporte aussi beaucoup aux siens sur le plan offensif, en attestent les 116 centres qu’il a déjà effectués cette saison (record de Liga). Pion essentiel du jeu sévillan, Ivan Rakitic se montre également dangereux sur les coups de pied arrêtés.