Publié le 20/09/2023 à 18h40
¡Vamos! En déplacement en Espagne dans l’optique de défier le Séville FC à l’occasion de la 1ère journée de Ligue des Champions, le Racing s’apprête à retrouver l’Europe. Face à un adversaire rompu aux joutes européennes, les Sang et Or s’attendent à une opposition relevée mais feront preuve d’ambition pour obtenir un résultat positif.
- Date de fondation : 1890
- Stade : Ramón Sánchez Pizjuán (43 883 places)
- Couleurs : rouge et blanc
- Entraîneur : José Luis Mendilibar
- Championnat : La Liga
- Meilleur parcours en Ligue des Champions : 8es de finale

Retrouvailles attendues. 16 ans après, les couleurs sang et or s’exportent de nouveau au-delà des frontières de l’hexagone. Après leur dernière participation européenne en 2007-08 (Coupe de l’UEFA), les Lensois ont rendez-vous avec la Ligue des Champions, compétition avec laquelle ils renouent 21 ans plus tard. Pour la première étape de cette aventure, les hommes de Franck Haise affrontent le Séville FC, récent vainqueur de la Ligue Europa et 6e club avec le plus de saisons passées en D1 espagnole.
S’il a l’habitude de briller sur la scène européenne, le club andalou connaît une entame compliquée en Liga. Malgré une bonne prestation en Super Coupe de l’UEFA contre Manchester City (1-1, défaite aux tirs au but) en juillet dernier, les Sévillans ne comptent que 3 points après quatre journées (3 défaites, 1 succès). Ainsi, ils ont attendu leur quatrième rencontre pour glaner leur première victoire de la saison, à l’occasion de la réception de Las Palmas (1-0). Un succès qui permet aux coéquipiers de l’ancien Lensois Loïc Badé d’ouvrir leur compteur points et d’aborder la Coupe d’Europe en étant classés hors de la zone de relégation (avec un match de retard).
Côté Artésien, l’équipe est en quête d’un succès dans cette campagne 23-24. Samedi dernier, les Lensois ont montré de bonnes intentions et ont nettement dominé leur adversaire, sans parvenir à s’imposer à Bollaert. S’il connaît une période de moins bien, le groupe de Franck Haise s’est néanmoins habitué à hausser son niveau de jeu lors des grands rendez-vous.

Un gros morceau d’entrée de jeu. Pour le Racing, ce déplacement à Séville sonne comme un premier grand défi. Ainsi, l’équipe andalouse fait partie du top 10 des clubs les plus titrés sur la scène européenne (8 sacres dans les compétitions UEFA). Un palmarès conséquent qui la positionne parmi les cadors de la compétition, dont elle a atteint les 8es de finale à cinq reprises.
Sept fois vainqueur de la Ligue Europa, la formation espagnole a écrit son histoire européenne à travers cette aventure au XXIème siècle. Sacré pour la première fois en Coupe de l’UEFA lors de la campagne 2005-06, l’ancien club d’un certain Seydou Keita a récidivé dès l’année suivante avant de devenir le premier à remporter la C3 trois fois d’affilée (entre 2014 et 2016). C’est d’ailleurs en battant la Roma en finale en 22-23 que les Sévillans – 11es de Liga la saison dernière – ont rejoint le RC Lens en Ligue des Champions.
C’est donc un accoutumé des joutes européennes qui se dresse devant les Sang et Or.

En poste depuis mars 2023, José Luis Mendilibar possède une riche expérience d’entraîneur. Celui qui a dirigé Osasuna et Eibar a notamment permis au club andalou de valider son maintien dans l’élite espagnole et d’obtenir son septième sacre en Ligue Europa. Fervent d’un 4-2-3-1 depuis le début de sa carrière, le tacticien applique les mêmes principes de jeu sur le banc sévillan. Il dispose d’un effectif expérimenté et étoffé, en témoigne le nombre de joueurs déjà utilisés cette saison (24), dont notamment Jesús Navas (37 ans), capitaine apparu à plus de 650 reprises sous le maillot rouge et blanc.
Dans le but, c’est l’international serbe (19 sélections) Marko Dmitrović qui a pris une place de titulaire cette saison et qui pourrait être accompagné sur le terrain de son compatriote et défenseur Nemenja Gudelj. Pour constituer sa charnière centrale, le coach a plusieurs options, à commencer par un visage bien connu du Racing, Loïc Badé (30 matchs avec Séville). Fraîchement revenu dans son club formateur, Sergio Ramos devrait connaître une deuxième titularisation de rang après celle contre Las Palmas. Alors que Jesús Navas est indéboulonnable sur le flanc droit, Adrià Pedrosa pourrait enchaîner une quatrième apparition sur le côté gauche en l’absence de Marcos Acuña (blessé).
De plus, Séville possède un entrejeu bien fourni. Entre l’ancienne génération (Ivan Rakitic, 35 ans ; Fernando, 36 ans) et la nouvelle (Djibril Sow, 26 ans ; Boubakary Soumaré, 24 ans), José Luis Mendilibar a le choix. Ce dernier peut également décider d’incorporer Joan Jordán (187 rencontres avec le club) à son double pivot.
Un important vécu européen sur le front de l’attaque. Un cran plus haut, Óliver Torres n’a pas manqué la moindre rencontre cette saison et devrait encore mener le jeu, aux côtés de Suso et Lucas Ocampos. Le coach peut aussi aligner Erik Lamela (66 apparitions européennes) ou bien encore Dodi Lukébakio (6 rencontres de C1) sur les ailes.

568. C’est le nombre de matchs de C1 disputés, en cumulé, par l’effectif sévillan. Un total énorme qui s’explique notamment par la présence dans l’équipe de joueurs très expérimentés. Parmi eux, le défenseur Sergio Ramos (137 apparitions en LDC), qui entame sa 18e participation dans cette compétition depuis 2005-06 (deuxième plus haut total pour un joueur espagnol). C’est la troisième fois que l’ex-Parisien croisera la route des Sang et Or au cours de sa carrière (1 victoire, 1 défaite).
La défense artésienne sera également confrontée à l’attaquant Youssef En-Neysri. Auteur de 8 réalisations en 14 apparitions, le Marocain (61 sélections, 17 réalisations) est le deuxième meilleur artificier de l’histoire du club dans la compétition. Assurément un élément sur lequel le Racing devra garder un œil.
Il devra en faire de même avec Ivan Rakitic. L’international croate (106 sélections) est l’un des grands joueurs d’expérience de l’équipe. Finaliste de la Coupe du Monde 2018 face aux Bleus, le milieu de 35 ans a déjà remporté la Ligue des Champions avec Barcelone en 2015. Récupérateur et passeur de haut niveau, il sera l’un des hommes à surveiller côté lensois.
