Comme Florian Sotoca, qui a récemment prolongé son contrat jusqu’en 2026, Jonathan Gradit débarque au Racing pendant l’été 2019. Le défenseur arrive en provenance de Caen et sort d’une saison convaincante en Ligue 1 dans un système à quatre défenseurs. Au Racing, il évolue dans la charnière centrale du 3-4-3 mis en place par Philippe Montanier. Il fait ses débuts en Sang et Or lors d’un déplacement à Grenoble (2-2) au cours duquel il délivre sa première passe décisive. S’il n’est arrivé qu’après la 6^e journée de Ligue 2, « Jo’ » n’attend pas pour se montrer indispensable dans le onze lensois. Des blessures à la cheville et au visage freinent ses bons débuts mais, en prenant part à 11 rencontres sur 24 possibles, il participe à la remontée du club dans l’élite.

En Ligue 1, Franck Haise en fait un titulaire indiscutable. Jonathan Gradit fait définitivement son trou au sein de l’arrière-garde artésienne. Il débute 33 rencontres de championnat et se distingue par sa faculté à perforer les blocs adverses par un dribble, une accélération ou une passe. Vif et solide sur les appuis, il laisse peu d’espaces dans son dos. Seul axe d’amélioration notoire à ce poste exposé : tendre vers une constance sur 90 minutes.

À l’instar de l’ensemble du groupe sang et or, l’ancien caennais apprend vite du plus haut niveau. Au sein d’un collectif en constant développement, « la perceuse » suit la cadence de ses coéquipiers et grandit au rythme de ses apparitions dans l’élite. Lors de l’exercice 2021-2022, il prend encore plus d’épaisseur dans le trio défensif du Racing au point de devenir l’un des piliers de l’équipe (35 rencontres disputées). Épanoui, il peut exprimer l’étendue de ses qualités de projection et de passe. Aux côtés de Kevin Danso et Facundo Medina, « Jo’ » livre un sprint final de haut vol. Sur cette période, les Lensois n’encaissent que 8 buts en 8 matchs alors qu’ils affrontent quatre formations en lice pour les places européennes. Il participe notamment aux succès contre Nice (3-0) ou à Lille (1-2).

Jonathan Gradit commence la saison en cours sur les chapeaux de roue. À 30 ans, l’ancien de Tours est dans la force de l’âge et passe un cap. Le joueur formé à Bordeaux est un bon cru et se bonifie avec le temps. Plus complet et plus mature, le défenseur atteint les 91% de passes réussies (881 transmissions effectuées) à la mi-saison. Il se montre même décisif en étant le dernier passeur sur les buts de Seko Fofana contre Rennes (2-1) et Clermont (2-1). Si sa blessure à la clavicule subie contre Troyes l’éloigne du rectangle vert pendant cinq rencontres, il revient tout aussi fort dès la réception de Toulouse. Ainsi, il est l’un des artisans de la grande solidité lensoise cette saison (meilleure défense de Ligue 1 avec 13 buts encaissés).

Sérieux et impliqué dans le projet lensois depuis quatre ans, Jonathan Gradit est également l’une des voix haranguantes du vestiaire. À travers cette extension de contrat, le Racing confirme sa confiance envers son numéro 24 et démontre sa volonté de prolonger l’aventure avec l’un de ses joueurs cadres. 

Arnaud Pouille - directeur général : « Plus qu’une nouvelle prolongation, c’est une signature importante que nous enregistrons. Jo' a rejoint le club en 2019 et a valeur de symbole du renouveau du Racing. Il est la synthèse d’un homme authentique, attaché à des valeurs de simplicité, de sincérité et d’un joueur de haut niveau extrêmement compétiteur. Par ses valeurs et son engagement, il montre l’exemple en permanence. Jo' est aujourd’hui un cadre du vestiaire et le voir parapher jusqu’en 2026 n’est que la continuité d’un attachement réciproque. »