Pierre Sage : « Hormis Kyllian Antonio qui s'entraîne avec nous et qui est toujours en réathlétisation, les 27 joueurs de l'effectif sont sélectionnables. Fodé Sylla et Anthony Bermont sont disponibles et à nouveau convocables. »

Florian Sotoca : « Vous connaissez tous mon amour pour ce club. Je suis fier et heureux de faire ma septième année ici. Le temps passe vite et je prends toujours autant de plaisir à m’entraîner et à être proche du staff, des dirigeants. J’ai ce rôle de cadre que je prends très à cœur. Avec Jonathan Gradit notamment, on essaie d’ancrer les valeurs du club dans l’esprit des nouveaux membres de l’équipe. C’est naturel pour moi, j’ai toujours eu ce côté leader et rassembleur. Avant chaque match et chaque entraînement, je parle à mes coéquipiers. Cette saison, j’ai plus de recul. Ça me tient à cœur, c’est inné. Dès son arrivée, le coach a facilité les choses puisqu’il a très vite compris et imprégné ces valeurs, très chères au club. Avec lui, la relation est très bonne, le feeling est passé très rapidement.

Sur le terrain, je me sens très bien physiquement, j’ai l’impression que ça fait longtemps que je n’ai pas été aussi bien. Que ce soit pour une minute ou plus, je me tiens à la disposition de l’effectif. Le coach sait qu’il peut m’utiliser à plusieurs postes. Dans ma tête, je suis prêt à débuter et je suis au service de l’équipe. Je joue moins cette saison, mais penser que je vais abandonner serait très mal me connaître. Je vais continuer à me battre pour le collectif et à encourager les autres. »

Pierre Sage : « Le vestiaire a fait en sorte que les nouveaux joueurs deviennent très rapidement Lensois, et Florian Sotoca en est le principal acteur. Avec les anciens - quand je dis ancien, je veux évoquer leur ancienneté au club et non leur âge - du club comme Jonathan Gradit et Wesley Saïd, ils partagent cette mission d’encadrer le groupe. Chez Florian Sotoca, c’est une position très naturelle. À Lens, il y a une vraie culture de l’effort et de l’entraînement et il fait partie des garants de ces éléments-là, facilitant notamment le travail du staff par sa manière de tirer les autres vers le haut . La première fois que j’ai vu Florian jouer, c’était en 2013 avec la réserve de Montpellier et il jouait au poste de milieu récupérateur. Il a des prédispositions athlétiques et mentales pour jouer à plusieurs postes. Cette saison, on a potentiellement neuf joueurs offensifs par match donc il n’y a pas de la place pour tout le monde, mais Flo' a le mérite de continuer à faire en sorte d’être dans la rotation. »

Pierre Sage : « On va se déplacer chez le dernier mais les places ne sont pas figées en championnat. Ce sera tout sauf un match facile. Dans leur situation actuelle, il y aura une grosse pression autour du club et des joueurs. L’attente du public sera grande et il va falloir faire un grand match. On a déjà affronté Metz pendant la préparation et nous n’avons gagné que 2-1. On aura un jour de récupération en plus par rapport à l'adversaire, et ce jour supplémentaire nous permettra de régénérer les organismes. Avant de se soucier du classement de l’adversaire, on aura la volonté de livrer une meilleure prestation offensive et de les respecter. »

Florian Sotoca : « Il y eu beaucoup de changements dans le groupe. On a retrouvé cet état d’esprit qu’on avait perdu l’an passé. Les dirigeants et le staff ont fait un boulot énorme à l’intersaison. La direction sportive a recruté non seulement des très bons joueurs de foot mais surtout des joueurs avec des qualités humaines et un état d’esprit irréprochable. Désormais, tout le monde tire dans le même sens. Il n’y a pas d’état d’âme, pas d’égo. On sait rester les pieds sur terre. Et on sait que quand l’effectif tourne, les individualités ressortent. »

Pierre Sage : « On travaille une forme de régularité pour imprégner des systèmes et des combinaisons que l’on nuance en fonction de nos adversaires, que ce soit offensivement ou défensivement. Il y a donc une partie du travail qui consiste à cibler les faiblesses de l'adversaire, aussi bien collectivement qu'individuellement, mais aussi ses points forts pour nous préparer sur le plan défensif. Le staff, dont Pierre Capitaine et Bilal Hamdi, remonte parfois à une ou deux saisons pour récolter ces données. C'est un long travail mais ils le font font avec beaucoup de professionnalisme et on ressent une réelle adhésion des joueurs. Notre ambition est de marquer beaucoup plus dans le jeu, mais si on peut cumuler l'efficacité sur phase arrêtée et dans le jeu, ce serait parfait. »

Florian Sotoca : « Cette saison, on travaille beaucoup les coups de pied arrêtés à l’entrainement et à la vidéo. On sait que c’est devenu très important dans le football moderne pour être performants sur la durée, on le voit notamment dans de très grands clubs européens comme Arsenal qui est en réussite dans ce domaine. Un match fermé peut changer grâce à un coup de pied arrêté. On a la chance d’avoir beaucoup marqué sur coups de pied arrêtés depuis le début de saison et il faut continuer ainsi. Ce n’est pas de la réussite, c’est un travail quotidien et on est justement récompensés. »