« La terre, c’était le charbon » ! Propriété de la Compagnie des Mines de Lens pendant 35 ans (1934-1969), le Racing entretient une relation étroite avec l’industrie et les valeurs minières. C’est également grâce à la société de charbon que le stade Bollaert-Delelis est construit, entre 1929 et 1933, par 180 mineurs de la fosse 5. Si la Compagnie des Mines passe le relais à l’aube des années 1970, le passé minier reste présent au Racing.

Président du club pendant 30 ans, Gervais Martel emmène les Sang et Or au fond à plusieurs reprises avant la fermeture des derniers puits de mine de la région. Son objectif : leur faire prendre conscience de l’environnement qui les entoure. « En 1990, j’ai emmené les joueurs à la fosse 10. On est descendus au fond et je leur ai dit : ‘’Les gens que vous venez de voir, c’est votre public. Ils font un métier très difficile, ils ne gagnent pas beaucoup d’argent, mais ils se saignent pour venir vous voir.’’ »

Après la fermeture du dernier puits d’extraction de charbon le 21 décembre 1990 à Anzin, l’histoire des mines continue de trouver écho dans les actions du Racing, notamment à travers « Les Corons » ou les festivités annuelles de la Sainte-Barbe.

Ce partenariat avec le Centre Historique Minier de Lewarde pour la saison 2025/26 vise à mettre en place des opérations de valorisation du patrimoine et à enrichir les collections respectives, afin de promouvoir l’héritage minier. Il permettra aux équipes professionnelles masculine et féminine, ainsi qu’aux joueurs du centre de formation, d’effectuer des visites guidées afin de mieux comprendre les valeurs du Racing.

Plus important musée de la Mine en France, le Centre Historique Minier de Lewarde est installé au cœur du bassin minier. Installé sur le carreau de l’ancienne fosse Delloye, qui a exploité le charbon de 1931 à 1971, il ouvre ses portes au public à partir de 1984 afin de transmettre la culture minière du Nord-Pas de Calais aux générations futures. Depuis plus de 40 ans, le Centre Historique Minier s’efforce ainsi de mettre en lumière trois siècles d’exploitation, marqués par le travail et le sacrifice des mineurs.