Quel regard portez-vous sur l’intégration des recrues ?
« Assez naturellement, ils arrivent avec beaucoup de respect. Ils savent que c’est un groupe qui est déjà constitué depuis plusieurs années, donc ils respectent un peu la hiérarchie qui s’est instaurée dans celui-ci. Je dirais que tout cela est facilité par le fait qu’on a pris des joueurs, mais on a surtout pris des bonnes personnes avant tout chose. Les premiers jours confirment les choix qui ont été faits par la cellule de recrutement et validés par la direction sportive. »
Les joueurs « Made in Gaillette » ont du temps de jeu durant cette préparation. Est-ce une satisfaction ?
« Faire évoluer des jeunes est toujours un souhait, mais il faut aussi que la qualité soit présente. Pour le coup, les joueurs de cette génération, notamment la 2006, peuvent être mis en lumière. Au-delà d’être mis en lumière, leur présence dans le groupe signifie qu’ils confirment d’un entraînement à un autre, d’un match à l’autre. En parallèle, on a aussi l'exemple de Kyllian Antonio qui est de la génération en 2008 et qui a été capable de jouer cette semaine contre une équipe de Premier League. On se rend compte que lorsqu’il est tiré vers le haut, cela lui permet de performer face à une équipe qu’il n’aurait pas envisagé rencontrer, je pense, il y a quelques mois en arrière. »
Vous allez rencontrer le public de Bollaert-Delelis face à l’AS Roma. Comment abordez-vous cette rencontre ?
« Avec beaucoup d’impatience et aussi avec la conscience que l’on a le devoir de donner quelque chose à notre public. Parce qu’à la fois, je considère ce sport et notre mission de cette manière, et aussi parce que l’on a affaire à un public qui est en attente et qui est surtout très fidèle, donc on se doit de leur donner des choses. Quand les supporters viennent au stade, il faut qu’ils repartent avec le sentiment que l’équipe leur ressemble, qu’ils soient heureux d’avoir réussi des choses, mais qu’ils soient aussi solidaires et très déçus lorsque les choses tourneront moins bien. Dans tous les cas, ils doivent se retrouver dans l’idée d’être impatients du match suivant et d’avoir hâte de revivre des moments ensemble avec l’équipe. Pour moi, sur le terrain, on a onze représentants de toutes les personnes présentes dans le stade et de tous ceux qui suivent le club. »